État actuel de la littérature scientifique : absence de preuve.
À propos d'une potentielle action qu'aurait un soin à distance, de bons résultats ont été obtenus par la mesure de paramètres (comme la tension artérielle ou la douleur par exemple) qui sont sensibles aux facteurs contextuels dont fait partie l'effet placebo. De bons résultats ont aussi été obtenus par la mise en place de protocoles dont les précautions prises pour réduire ou éviter les biais étaient insuffisantes.
Les revues systématiques, qui paraissent dans les journaux spécifiques faisant la promotion des thérapies dites "alternatives", n'engendrent pas de conclusions clairement optimistes.

Concernant les études ci-dessous :
- Celle de 2016 a montré de bons résultats significatifs en observant le retentissement de la visualisation mentale par Informativité tissulaire sur le ressenti de douleurs chroniques variées. Plusieurs indices (significativité, paramètres annexes, comparaison contre placebo, ...) permettent d'avoir suffisamment confiance en ses résultats pour entreprendre une deuxième étude plus solide. Mais plusieurs autres indices (simple insu, paramètre mesuré, peu de participants, ...) incitent aussi à la prudence.
- Celle de 2022 reste dans la lignée de la précédente, avec la douleur comme paramètre mesuré, mais avec une qualité de protocole nettement supérieure pour éviter les biais. Une innovation prévoyait même de tester en double aveugle des thérapies qu'il est habituellement impossible de tester ainsi. Mais un problème dans le recrutement des participants a empêché l'étude d'atteindre son plein potentiel. Elle montre seulement que l'Informativité Tissulaire, et par extension les thérapies "à distance" en général, ne permettent pas d'établir un diagnostic.